L'Elue

Category: Livres,Livres pour enfants,Jeux, arts et création

L'Elue Details

Broché, format 12,5 x 18 cm. A partir de 12 ans. Dans un monde archaïque et violent, qui a perdu le secret du bleu et se détourne, avec horreur et mépris, des faibles, il ne fait pas bon être orpheline et, qui plus est, boiteuse comme Kira. Seule, démunie l'avenir lui semble pour le moins menaçant. Mais lorsqu'elle comparaît devant le Conseil des Seigneurs, elle s'aperçoit, à sa grande surprise, que l'on a formé des plans pour elle. Depuis longtemps, on avait repéré en haut lieu ses dons magiques pour le tissage et la broderie. La jeune fille, désormais logée au Palais du Conseil, se voit chargée non seulement de restaurer la mystérieuse robe, sur laquelle est inscrite toute l'histoire du monde, mais encore de l'achever. Il lui faudra affronter d'inquiétantes et sombres énigmes pour percer le secret du bleu qui changera sa vie et le monde pour toujours.

Reviews

Quitte à répéter en partie ce que d'autres ont noté ici, je partage l'idée selon laquelle L'Elue est un petit niveau en-dessous du Passeur. Il y a aussi, peut-être, un risque de lassitude lié au caractère redondant des situations. Encore que, il est une idée fort originale et intéressante que d'avoir imaginé cette "trilogie" jusque-là sans lien apparent, les trois histoires se situant dans des lieux et des contextes différents et révélant, pour le moment, arrivé à ce stade, des personnages différents.Avec un point commun, du moins pour ces deux premiers volumes : des sociétés primitives post-apocalypse de type autoritaire, poursuivant une sorte d'utopie ou de régulation destinée à contrôler le peuple et la paix (relative).Après la société de type égalitariste du Passeur, fade et aliénante, qui se révèle être un échec malgré son apparence première, place à une société (ici, une nouvelle fois, un village) où, à l'inverse, règne la loi du plus fort, d'une certaine manière, dans les étroites limites de ce que posent les règles érigées par "les Sages", dont là encore on pourra se demander d'où leur provient ce statut privilégié et leur légitimité. Un contrôle sur les esprits et la société de type tout à fait différent, où l'on préfère laisser s'exprimer les mauvais instincts (au masculin et au féminin, dans ce qu'on peut imaginer de plus brutal), l'égoïsme au mauvais sens du terme et les caractères rustres, en contrepartie d'une stabilité relative.Au détriment de l'individu, encore une fois, dont les droits les plus élémentaires ne sont que peu reconnus.Le personnage principal est une jeune fille souffrant d'un handicap à une jambe et qui ne devra sa survie, tant qu'ils seront encore en vie, qu'au caractère exceptionnel de ses parents (dans une société où même les parents rejettent habituellement toute faiblesse ou imperfection), puis à un don unique pour la couture, qui va jouer un rôle central dans cette histoire.Le roman est sans doute un peu lent, il prend du temps à entrer dans l'intrigue et l'accélération des événements ; ce qui peut sans doute constituer un frein pour certains lecteurs. En même temps, cela peut avoir son charme. Nous sommes dans un roman pour la jeunesse. La fin offre son lot de surprises et se révèle intéressante, évocatrice du caractère exceptionnel du petit personnage et de son humanité.Lois Lowry demeure un auteur d'une sensibilité intéressante. Sa réflexion sur ces types de sociétés à la fois contraires en apparence et si proches dans leur essence mérite tout l'intérêt du lecteur, de même que les observations de fond sur la nature humaine.

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